mardi 2 août 2016

MAMY RAVATOMANGA, UN PENCHANT NATIONALISTE MALGRE LUI

Décrié, qualifié de tous les noms, traîné dans la boue, Mamy Ravatomanga reste dans cette posture de bâtisseur avec laquelle il a tracé son chemin. Comme disent les Malgaches, « ny volamena latsaka am-bovoka tsy avelan’ny soa tsy ihiratra »… Avec son argent, et pour être à l’abri de ses pourfendeurs, il aurait bien pu s’installer dans un tiers pays et fructifier aisément sa fortune. Mais non ! contre vent et marée le monsieur a fait le choix de rester, de braver les médisants et d’apporter sa contribution pour repousser la pauvreté qui pèse sur ses concitoyens.

Un patron exigeant mais bienveillant
Le groupe Sodiat emploie 7500 personnes ; jamais durant ses 25 années d’existence, il n’y eut une seule fois où le salaire des employés n’a pas été payé. Les entreprises de l’homme du Villa Pradon sont éparpillées dans les quatre coins de la Grande île, preuve que le monsieur a une considération pour tous ses frères et sœurs du pays.

Les gens des affaires, dit-on, aiment l’argent et le rapport social qu’il crée. Mamy Ravatomanga aurait bien pu aller sous d’autres cieux et profiter pleinement de ses avoirs. Mais non, depuis un quart de siècle il a dépensé son énergie à ses entreprises. Parce qu’il aime son pays plus que nul autre. Ses premiers business, il les a développées dans des villes côtières. Sodiat en effet a commencé par la vente d’accessoires automobiles en provinces, dont le contrat a été obtenu par Mamy Ravatomanga du temps où il travaillait chez Sorafils. Dans la même suite, les premières sociétés annexes du groupe ont été à Majunga : la chaîne de télé M3TV et l’Hôtel de France de la Ville des fleurs.


Amicale et sociable derrière un air sévère
Il est fréquent que les employés de ses sociétés le croisent dans les couloirs. Sourire, poignée de main et échange de quelques mots aimables ponctuent ces circonstances. Il arrive même à Mamy Ravatomanga de partager à la cantine les repas avec ses salariés. Rare sont les PDG, à Madagascar, qui ont la largeur d’esprit et l’ouverture à une pareille sociabilité.


Et ses œuvres sociales ne sont pas en moins. Chaque année, par exemple, la Polyclinique d’Ilafy effectue gratuitement des circoncisions à 1500 enfants… Puis tenir 7500 employés, malgré la difficulté du contexte économique que traversent les entreprises malgaches, relève de la philanthropie. Dans la terreur que le pouvoir Rajaonarimampianina plonge le groupe Sodiat, avec la série de perquisition et descente fiscale, ce sont d’abord ces milliers de pères et mère de famille qui tremblent. 

mercredi 27 juillet 2016

MAMY RAVATOMANGA, BOUC EMISSAIRE DE L’INCOMPETENCE DU HVM

Ils sont arrivés au pouvoir à force d'abreuver le peuple de slogans creux auxquels eux-mêmes n'avaient donné aucun contenu. Mais la réalité de la gestion des affaires de l'État est une autre paire de manche que les mots, les discours magistraux et autres slogans dans un pays qui se relève à peine des conséquences profonde d'une crise multidimensionnelle. 

Le Président Hery Rajaonarimampianina et son Premier Ministre Solonandrasana Olivier Mahafaly, issus pratiquement de nul part et s'initient à peine aux réalités de l'État et de la gestion des affaires publiques, auraient pu bénéficier de circonstances atténuantes. Sauf qu'il y avait eu les nombreuses maladresse qui ont ponctué son baptême du feu lors des débats sur sa déclaration de politique générale à l'Assemblée Nationale. Là ou une bonne communication suffit pour dissiper les malentendus et levé les équivoques, le président de la République et son Premier Ministre confondent tout et se prennent les pieds dans le tapis de l'abstrait et de la compromission. Il se trouve souvent qu'ils évoquent certains pistes salutaires en la matière, mais qui, malheureusement, sont systématiquement happés et noyés dans une communications  des plus    approximatives, dont se passerait volontiers tout gouvernement crédible. Ainsi, tous discours et déclarations à l'emporte-pièces se suivent mais, qui ne permettent jusque-là de cerner véritablement le cap du régime. Au contraire, là ou le peuple attend logiquement  des actes, ils professent une litanie d'intentions désordonnées, qui tiennent compte d'aucun ordre des priorités de l'heure. 


Le bouc émissaire ... et l'incapacité
Incapables d'apporter des réponses aux attentes légitimes de la population, le pouvoir Rajaonarimampianina veut user de menace et pression, notamment sur les journalistes. Et de diffuser des mensonges abominables pour masquer son incompétence et son incapacité notoire à relever les vrais défis auxquels le pays doit faire face. Sans crier gare, sans rime ni raison, il décide de faire de son bouc émissaire Mamy Ravatomanga, le Président Directeur Général du Groupe Sodiat, l'homme à qui il doit énormément. Et à chaque fois que ces créatures manquent d'arguments (politique surtout), ils remettent sur le tapis le non de Mamy Ravatomanga, comme si c'était leur ennemi héréditaire, le grand fossoyeur de la nation malgache devant l'Éternel. Certes, tout est possible ici-bas, mais qu'il n'ajoute pas aussi les mensonges grossier à ces incapacités devenues chroniques depuis trois ans au pouvoir. Hery Rajaonarimampianina a perdu toute notion de loyauté et de reconnaissance.  Comme on le dit bien en Malagasy : " Nitsipadoha laka-nitana". En effet, une fois qu'il a bien été élu Président de la VIe République, ses premiers décisions ont été totalement traitres. Et vous comprendrez pourquoi le sentiment qui pousse ces créatures présidentielles à abuser du pouvoir : la jalousie et l'envie des incapables et des incompétents. C'est de bonne guerre! Car le temps de l'unanimisme béat et irresponsable semble définitivement révolu.  

jeudi 7 juillet 2016

MAMY RAVATOMANGA CANDIDAT EN 2018 : C'EST QUOI CE DELIRE !?

On se demande d’où est-ce que le journaliste Fidèle Razarapiera, tient sa source en affirmant sur AZ Radio le mardi 5 juillet 2016 que, Mamy Ravatomanga va se présenter aux élections présidentielles de 2018 ? Selon ses dires, conscient qu’Andry Rajoelina ne pourra pas participer à ce scrutin, des personnages se disputent de se substituer à sa place. Parmi ceux-là se trouve le PDG du groupe Sodiat, se bousculant la place avec Lalatiana Rakotondrazafy et Lylson de Réné, selon toujours le journaliste.

Cette affirmation gratuite de Fidèle Razarapiera, Mamy Ravatomanga la doit au soutien qu’il apporte au mouvement de contestation Miara manonja des journalistes. Mamy Ravatomanga, à l’instar d’Edgar Razafindravahy, Hajo Andrianainarivelo ou encore d'autres patrons de presse, appuie ce front contre le projet liberticide du Code de la communication parce que ses entreprises en sont menacées. Effectivement, jouant la carte de la liberté d’expression, ses journaux gênent. C’est par attachement à cette valeur de la liberté donc que Mamy Ravatomanga compatit avec le monde de la presse.

Seuls les journalistes dans le camp du pouvoir se désolidarisent du mouvement et trouvent que le Code de la communication est une bonne initiative. En première ligne on retrouve Rolly Mercia, qui va jusqu’à traiter ses consœurs et confrères du mouvement Miara-manonja « d’andevo » (Le Ligne de mire, samedi 2 juillet 2016). Pour ce dernier ces journalistes sont manipulés par leurs patrons et n’ont aucune conscience que les articles introduits furtivement (alors qu'une toute autre version fort différente a été finalisée aux termes des divers ateliers avec les partenaires financiers) par le gouvernement constituent réellement des atteintes à la liberté d’expression.

Puis, il y a l’autre : Fidèle Razarapiera. Certes, il se croit ingénieux en avançant que Code de la communication ou pas, l’Etat peut toujours intervenir de manière arbitraire sur les médias. Un argument peu convaincant pour laisser passer le Code de la communication dans sa version liberticide... Bref, non monsieur Fidèle Razarapiera, Mamy Ravatomanga ne se présentera pas en 2018. Il est un businessman et il le restera.


mercredi 29 juin 2016

MAMY RAVATOMANGA : SES DEBUTS

Comme tout le monde, je suis fasciné par le personnage de Mamy Ravatomanga. J’ai donc voulu en savoir plus à son sujet. J’ai fait des recherches sur le web, mais à mon grand dam, il existe très peu d’informations sur lui. J’ai alors décidé de mener ma propre enquête et je suis allé à la rencontre des personnes susceptibles de le connaître. Il n’a pas été simple d’obtenir des renseignements. Mais en insistant, je suis parvenu à en savoir un peu plus sur ce monsieur. Aussi, je vous partage aussi fidèlement que possible ce que j’ai appris.


Maminiaina Ravatomanga ou Mamy Ravatomanga pour le public. L’homme s’est toujours tenu loin des projecteurs même si actuellement il est propulsé malgré lui au devant de la scène. Une chose est certaine : cet opérateur économique n’a pas hérité d’un patrimoine familial mais a tracé son chemin au fil des années par le travail. Son groupe est l’un des rares appartenant à des Malgaches de souche, dans un panorama économique où les multinationales ont posé le pied dans La Grande île.

Nous sommes à la fin de la décennie 80, le pays est encore en plein socialisme, malgré le début de revirement au libéralisme enclenché par le régime en place. C’étaient les temps très difficiles où sous la Deuxième République, tout manquait : le riz, le sucre, l’huile, le savon ; on roulait alors en Lada... Mamy Ravatomanga, débrouillard depuis sa petite enfance, est parvenu à se faire embaucher chez Sorafils en tant que commercial. Au sein de cette société, il y fait la connaissance d’une partie de ses actuels associés. Ils sont vite devenus les responsables du département de vente des batteries et pneus. Dynamiques, ambitieux et efficaces dans leur travail, ils commencent à se tisser un réseau de professionnels. Et ainsi, parmi ces contacts, ils rencontrent et nouent des liens avec les bonnes personnes pour créer leur propre business : SO.DI.A.T. ou Société de diffusion des automobiles Toyota.

Tout commence en 1990 où ils négocient et obtiennent la licence de la distribution de pièces de rechange Toyota pour les provinces de Majunga et de Tamatave.  Les affaires débutent bien. Fort de ce 1er succès, le groupe de jeunes opérateurs mené par Mamy, redouble d’effort et continue à investir. Il se crée une seconde opportunité en décrochant un contrat de transport de personnel d’une très grande entreprise malgache. Il constitue alors une petite flotte de minibus et acquièrt l’actuel emplacement de l’annexe de la Polyclinique Ilafy sis à Behoririka pour y gérer la logistique.

Selon ses proches, les mots d’ordre ont toujours été « rigueur, labeur, persévérance et investissement ». Il avait déjà l’ambition de créer un groupe des sociétés dynamiques et performantes. Il fonde par la suite …